Ces dernières années, nous avons été témoins de nombreuses révolutions industrielles et économiques grâce à l’arrivée du digital. Le concept de Digital Native Vertical Brands (ou DNVB) fait partie de ces révolutions.
Quésako ?
L’une des premières particularités de ces marques est d’être intégrée verticalement, c’est-à-dire qu’elles réalisent elles-mêmes les différentes étapes du processus avant la mise sur le marché du produit, depuis la conception du produit jusqu’à sa commercialisation. Grâce à ce modèle verticalement intégré, un DVNB a la capacité de distribuer directement ses produits aux consommateurs via le web.
Bon ! Et c’est bien ou pas bien ?
Ainsi, si les DNVB sont statutairement des entreprises, ce sont avant tout des marques qui créent une relation directe, simple et chaleureuse avec leur communauté. Il se crée alors entre elles et leurs clients une relation de confiance et de proximité qui font leur force, mais également les rendent vulnérables à la moindre déception ou promesse non tenue.
Ces marques mettent en lumière leur fabrication artisanale ou locale, le respect de l’environnement ou des valeurs de transparence. Site Internet, blog et réseaux sociaux leur offrent un moyen inédit de « se raconter », de se mettre en scène, de créer engagement et proximité et de tisser des liens étroits avec leur communauté, comme la marque de vêtements pour hommes Bonne Gueule qui est passée du simple blog sur la mode masculine à la ligne en propre.
Créative, la marque est inspirante pour sa communauté. Ces nouvelles marques jouent la finesse et créent un univers qui leur est propre, unique, singulier et dans lequel la communauté qu’elle anime s’immergera et se retrouvera.
Sa manière de communiquer peut-être drôle, décalée voire mémorable, comme chez My Flying Box
Ok, c’est sympa, mais pourquoi en faire tout un pataquès ?
Les DNVB se créent sur des niches et, donc, viennent répondre à des besoins et des envies précises de leurs consommateurs contrairement aux gros distributeurs qui standardisent les goûts aux quatre coins du monde. De plus, les DNVB mettent le marketing au service de leurs clients en allant à leur rencontre, en les interrogeant et en leur offrant un service optimal. On est dans une ère du marketing intelligent, honnête et transparent, favorisée par les réseaux sociaux (notamment Facebook et Instagram).
Leur succès repose sur 3 piliers :
🚀 Qualité : Les DNVB mettent en avant le savoir-faire, la qualité des produits, le respect du travail. Les marques, d’ailleurs, n’hésitent pas à proposer à leurs débuts un nombre limité de produits pour répondre à cette notion de qualité.
🚀 Réseaux Sociaux : Ils constituent un élément clé pour véhiculer les valeurs de la marque, son univers et son histoire, mais aussi pour communiquer auprès de sa communauté. Ils sont aussi une formidable source d’écoute du client.
🚀 Expérience : Élément clé dans la stratégie de ces DNVB, l’émotion y est centrale pour ces marques qui cherchent à établir une connexion plus émotionnelle avec leur communauté.
Expérience ? hummmmmm… 😍
Ces marques font évoluer la relation client et n’hésitent pas à casser les codes pour se distinguer. Andy Dunn, à l’origine de l’appellation DNVB, écrivait en 2016 pour l’expliquer, que « la DNVB est axée de manière maniaque sur l’expérience client ». L’indicateur clé pour ces marques est le Net Promoter Score, c’est-à-dire l’avis des utilisateurs sur internet.
Des DNVB chez My Flying Box ?
N’est pas DNVB qui veut, mais oui, chez My Flying Box, nous sommes fiers de compter ces noms d’oiseaux parmi nos clients. Allez, un peu de pub, ça ne leur fera pas de mal non plus !
Mais Noliju c’est aussi une marque éthique et c’est pourquoi tous les produits sont fabriqués à partir de tissus Européens et confectionnés en Europe.
L’idée de la Love Box, c’est d’envoyer des jolis petits messages d’amour à votre moitié, votre famille et pourquoi pas votre ex ! Une jolie boîte en bois de hêtre, un cœur tout beau, que l’on peut personnaliser et qui tourne à la réception du message d’amour via une connexion internet. Voilà le concept de My Love Box. Comme quoi, l’amour, ça ne tient à rien !
En conclusion,
Vous l’aurez compris, les DNVB ne sont pas une insulte, (loin de là) ! Ces nouveaux acteurs du marketing ont basé leurs stratégies sur une intégration verticale, sur des notions fortes de respect des produits (savoir-faire, matériaux, tradition, …) mais surtout par l’écoute de leurs clients au travers des réseaux sociaux, canaux prioritaires pour leurs communications.
Cette notion d’engagement « éthique » joue avec la frontière des engagements responsable, socio et économique des sociétés. Depuis longtemps, les PME, les ETI et les grands groupes, ont intégré ces notions de RSE (en référence à notre article sur les engagements RSE du secteur du transport de colis, ne serait-ce que parce que les lois, les normes les y obligeaient, mais aussi les salariés ou les consommateurs. Beaucoup d’entreprises se sont créées dans ce sens, encouragées par des consommateurs qui adhèrent sans réserve à ces nouvelles marques, dont ils voient vivre et évoluer leurs créateurs ou leurs créatrices. Ils en connaissent le combat et partagent leurs valeurs.
Ces « Impact Native For Good » (INFG) sont des entreprises qui intègrent l’impact dans tous les vaisseaux et à tous les niveaux de l’entreprise.